Deux semaines, voilà maintenant deux semaines que j’ai eu droit à ma promenade en ambulance rouge (la couleur était bonne mais ce n’était même pas un 4x4 :-().

En deux semaines j’ai eu droit à quelques aménagements de ma vie de tous les jours.

Mais commençons par le début. Comme je vous le disais en sortant des urgences un rendez vous avec un médecin du service traumatologie en poche pour une semaine après l’accident (rdv pris pour le 26 septembre) j’étais confiant. Mais cette confiance fut de courte durée, il y a eu la consultation de pages Internet dédiées aux accidents du coude ; j’aurais pas du regarder ces documents. On se souvient toujours du cas le plus défavorable, normal il s’agit de notre corps. Et plus particulièrement de mon coude, comment faire pour serrer ceux qui me sont chers s’il ne fonctionne plus, hein…

Par la suite ceux sont les collègues et amis qui vous mettent le doute, tu devrais aller voir un tel, d’autre vous disent « mon dieu va pas chez lui c’est un boucher !! ». Mais là il faut bien faire un choix, aussi je me dis que deux avis valent mieux qu’un.

Je prends donc rendez vous chez un autre médecin, qui heureusement aura le même diagnostic, mais pas les même méthodes de traitement, j’espère avoir fait le bon choix ?

Diagnostic, arrachement partiel des ligaments, j’image en cas d’arrachement complet, la douleur. Il fait enlever mon plâtre et pose d’une attelle beaucoup plus légère avec obligation de l’enlever dés que je peux pour faire bouger ce satané coude.

Le risque étant une articulation qui n’en est plus une, donc je pompe tout les jours et plusieurs fois par jour.

Et donc depuis deux semaines je suis (un peu) infirme, cela représente un certain nombre d’inconvénient, ne serrait ce que pour aller au travail, je découvre les joies du co voiturage et de la dépendance. J’aurai aimé tester les transports en commun, mais pour parcourir les 8 kilomètres qui me sépare de mon travail, il faut une heure, je comprends le découragement de certain fasse à la qualité du service. Une foi que vous êtes au travail il faut expliquer la mésaventure ; au début c’est plutôt sympa, mais à force ça lasse et on finir par dire « je suis tombé » ; cela coupe cour à bon nombre de discutions. Je parlais de la dépendance pour la voiture, mais ce n’est rien fasse à celle que l’on ressent fasse à un pantalon que l’on veut mettre ou des chaussures à lacer ; je ne parle même pas de la douche encore moins du petit coin, des tartines du matin qui ne refusent de se beurrer seul, c’est fou.

Enfin dans une semaine maintenant j’ai rendez vous pour de nouvelles radios et j’espère un verdict qui me permettra de retrouver un peu d’autonomie.

Cette situation que je vie depuis que deux semaines, m’a permis de mieux toucher la chance que l’on a d’avoir deux bras, comment font les personnes qui n’en ont plus qu’un voir aucuns…

C’est pour cela que je trouve que la vie est belle et il me tarde de pouvoir resserrer tout mon petit monde dans mes bras.