Je viens de faire mon baptême, pas celui lié à une croyance religieuse, non (pour celui-ci comme beaucoup d’entre nous je n’ai pas eu le droit à la parole) mais de celui en matière d’accident personnel.

Et bien oui ; est ce mon métier, en rapport avec la sécurité, qui m’amène à voir des « risques » que les personnes présentent n’imaginent même pas ; toujours est il qu’a 39 ans j’affichais fièrement « rien de cassé ».

Et bien cet oubli est réparé, il faut un début a tout.

Tout commença comme un lundi normal, un soir ou l’on se retrouve entre« jeunes vieux » pour transpirer et pour passer un bon moment a se faire tomber, s’immobiliser, se serrer et pleins d’autres choses que je ne peux détailler (le judo compte beaucoup de position-prise, si on rajoute celles du jujidsu alors le cama soutra fait pale figure, en nombre).

Donc tout se passait bien jusqu'à 21h30, presque l’heure de la fin du cours et la tout bascule – c’est le cas de dire, je viens de « rentrer » un mouvement que mon petit camarade contre, je chute, mais ne voulant pas choir seul, je l’entraîne avec moi quelle ne fut pas ma surprise ma douleur de voir mon bras gauche partir dans l’autre sens que celui habituellement utilisé.

Et le bruit ! Ce bruit de craquement, puis la douleur, une douleur fulgurante accompagnée de cette vision de ma main qui ne bouge plus loin de mon corps, ou la qu’est ce qui m’arrive je gueule comme un cochon que l’on vient de rater au moment de le transformer en saucissons.

Les collègues arrivent vers moi mais avec le kimono ils ne voient rien et ne comprennent pas pourquoi j’hurle « il est cassé – ahhhhh put…. » . Ils ont compris quand je me suis retourné. Il faut appeler les pompiers disent ils…

Enfin je vois la jolie lumière bleue qui tourne, je suis toujours allongé sur le tapis. Quand il rentre le premier que je vois est un ancien judoka, une tête connue cela rassure. Direction les urgences avec le pimpon et le masque a oxygène. Ouahhhh

Arrivé aux urgences, il y a déjà des clients, les pompiers me confient à une infirmière qui m’installe dans une pièce prends quelques mesures puis me dit:« un docteur va venir vous voir » - Merci mdame.

Presque trois heures plus tard, on m’oriente vers la salle radio.

Trente minutes plus tard le verdict tombe : « vous pouvez boire » Yes cela veut dire pas d’opération, mais 45 jours de plâtre :-(

Je quitte les urgences dans la nuit il pleut et il fait froid, mais comme je suis content de sortir avec « qu’un plâtre » durant ces quelques heures passées dans un hôpital j’ai repensé a ceux qui sont dans ces lieux pour des raisons bien moins simples…

La vie est belle non ?